Kyoto Avril 2016

Finalement plus que deux à partir à Kyoto.

Une bonne adresse de youth hotel pas cher et très sympa, Inn Chita, la terrasse:

Vue de la terrasse:

La salle commune, les tables sont d'énormes sections de troncs d'arbres:

Balade en ville entre Shichijo et Gojo-dori, un petit temple, comme il y en a partout, qui font respirer les coeurs d'ilots .

Un cimetière entre deux rues

Encore un temple

Et nous arrivons sur les rives du "contre-canal" ouest de la rivière Kamogawa"

Et en traversant la rivière Kamogawa, nous arrivons au pied de la colline Nyoigatake.

Pour remonter vers le temps Kyomizu-déra, nous découvrons le quartier de Gion, ancien quartier des Geishas, autour  de la source Yasaka.

Le sanctuaire de Kyomizu Dera, un énorme temps sur d'énormes pilotis

Le dimanches les japonaises sont souvent en kimono, nous avons élus ces deux jeunes japonaises les plus jolies de la journée. Non seulement elles sont charmantes mais le tissu de leur kimono est particulièrement beau et original.

Une boutique de céramiques en descendant une petite rue depuis le temple.

Ce matin, sur la route du chateau Nijo, un petit café:

Dessins dans les jardins du Chateau Nijo

Et ce soir, on va se laver au bain public, un petit sento

de quartier, familiale plein de charme:

Coté filles,

Coté garçons

Les vestiaires du coté filles, les bains sont après cette porte.

Bonne nuit !!

Dessins à l'encre, de Anne et Véronique

 

 

 

Le club des cinq à Tokyo, jour 5: Asakusa

En revenant de Nikkô, nous arrivons à Tokyo en milieu d'aprés-midi ce qui ne nous laisse pas le temps de faire de grandes visites. Nous restons donc dans le quartier de la gare: Asakusa, quartier populaire et touristique du grand temple bouddhiste Senso-ji
Avant d'arriver au temple lui même, les échopes de produits plus ou moins "traditionnaux" alignées en ruelles populeuses:

Le temple est très fréquenté, il y a foule pour prier ou faire des voeux:

 La guérite des OMIKUJI
""On reçoit généralement les omikuji en les tirant au sort d'une boîte préalablement secouée, en espérant évidemment bonne fortune.  L'omikuji sort, enroulé, par un petit trou. Il faut dérouler le morceau de papier pour lire la prédiction. Certains systèmes de tirage donnent un numéro par exemple sur une baguette de bois tombée au sort d'un tube en bambou qui renvoie à un casier numéroté ou au Livre des Changements pour obtenir la divination contre une offrande. Lorsque la prédiction est mauvaise, on plie la bande de papier et on l'attache généralement à un pin se trouvant près du sanctuaire pour conjurer le mauvais sort."""

Le parc d'Asakusa, le calme, la beauté.....

Dans ce même quartier il y a aussi l'immeuble de la brasserie Asahi conçue par Philippe Starck. La virgule sur le toit est censée représenter la mousse de la bierre et devait être verticale, mais la ville n'a pas accepté et du coup elle est "couchée"....Certains tokyoïtes trouvent que cela fait plutôt penser à quelque chose d'autre, qui n'a rien à voir avec la bierre....

Nikkô, jour 3 et 4

Nous prennons le train pour Nikkô, ville de montagne dont les sanctuaires et temples sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco.

C'est toujours tellement interresant de prendre le train, de traverser les différents paysages urbain puis la campagne, puis la montagne, et surtout des paysages de rizières

Arrivées à Nikkô nous découvrons une petite ville entourée de montagnes encore enneigées, les paysages sont très beaux. Nikkô est traversé par une rivière tumulteuse dont l'eau est transparente, et un pont, très très japonais!

Nous nous baladons sur un sentier  sous un ciel d'orage, la fin du cyclone qui est passé à coté de Tokyo, c'est vraiment magique...

Nous avions réservé une auberge de style "japonais, c'est conviviale et confortable, Yogi qui nous accueille est très sympathique et attentionné. Nous discutons de politique japonaise avec lui, et aussi de politique française puisque c'était le 6 mai et avions voté par procuration.
Il y avait ce jour là une manif contre le nucléaire à Tokyo, la dernière centrale ayant été "éteinte"... Nous avions quelques appréhensions à aborder le sujet avec un japonais vivant au japon si "prés" de Fukushima, mais il en discutait librement et nous a expliqué les divers enjeux, craignant que cet été avec la grande chaleur et la clim, l'électricité fournie sans centrale ne suffise pas et que le gouvernement prenne cela comme prétexte pour les "rallumer".
Yugi nous dit que depuis Fukushima, seuls les touristes français n'ont pas annulé leur voyage... Il y voit un parallèle avec le nombre de centrales puisqu' avec le japon la France est le pays qui compte le plus de centrales, rapporté à la superficie du pays...  Il pense qu'inconsciemment nous sommes résignés au risque nucléaire, comme les japonais....Nous a t-on jamais demandé notre avis sur la question? Non plus au japonais....

(Pourquoi au japon quand on prend des photos, les gens font-ils "V", qui signifie pour nous, occidentaux, le "V" de la victoire des aliés sur les allemands et les japonais? ça signifie quoi ici?) 

Le soir Yogi nous emmène dans un Osen, les bains d'eau thermal.
Après nous être consciencieusement lavées et rincées, nous passons une heure et demi dans l'eau très chaude d'une piscine extérieur de roches et de pierres, sous les étoiles et la cîmes des pins, écoutant le vent et le hululement de la chouette...
Le lendemain matin: les sanctuaires. Ce qui rend le site si magnifique est la comunion entre l'architecture la nature

Avec Nath nous décidons de commencer un "carnet de pélerinage".
Au Japon, dans chaque temple il y a un calligraphe qui vous "signe" votre carnet, c'est si beau, on ne peut pas resister même sans rien y comprendre...

Marine est restée à Tokyo pour rencontrer le petit fils de l'écrivain.
Elle en a profité pour participer à la manif anti nucléaire "Nucléaire 0" en ce 6 mai jour des enfants "Jizo". Il n'y a qu'à la manif que les carpes flottaient, symbol des enfants et donc de l'avenir. Cette tradition semble s'être perdue car nous n'avons vu nul part des carpes de tissu flotter au balcon des foyers "avec enfants"...

De l'autre coté...