22/11/2005
Contrefort de l’Atlas
Contrefort de l’Atlas
Habitat Vernaculaire…
J’aime ce mot : «vernaculaire».
Un mélange de «séculaire», mot qui évoque le vénérable, la dignité de l’homme dans sa tradition, son élan vers l’évolution au long des siècles, la création du village puis de la ville, donc de l’organisation sociale, la hiérarchie, la religion le roi, le prêtre, donc l’Histoire etc… et «ver» comme l’humble ver de terre, le vermisseau indigne qui rampe et se débat dans la boue, pour construire une éphémère demeure, une éphémère civilisation….
Bref, un mot qui donne une claque aux vaines et orgueilleuses entreprises humaine, et lui rappel sa condition !
Tu es poussière et tu redeviendra poussière…
Tu es à la terre, et y retournera…
Ces photos sont prises dans l’Atlas, elles pourraient aussi bien être de n’importe quelle région montagneuse ou rocheuse, j’ai vu les même dans le canyon de Chély, chez les Navajo (Anasazi).
19:15 Publié dans L'Atlas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, photos, Maroc, Atlas, Marrakech, carnet de voyage, journal intime | | Facebook
18/11/2005
Shangai, 1
Petite balade,
Début de soirée, les rues en bas de l’hôtel
Je prends la rue en face de moi, au hasard.
Dans cette rue, des travaux, les chantiers tournent H24 en Chine.
Les échafaudages sont souvent encore en bambous, solides et souples, même pour construire des tours trés hautes.
Au bout de cette petite rue, une avenue plutôt chic avec de grands magasins, peu de marques de prêt à porter «occidentales».
Les Chinoises ont le souci du chic !! bien plus que dans nos pays, j’ai remarqué qu’en Chine, dans plein de quartiers différents, de villes différentes, il y a des magasins de robes du soir,
adaptés à la clientèle du quartier : du petit couturier qui accroche ses robes sur le trottoir au magasin luxueux, les robes habillées sont toujours en soie, et reste dans le style «chinois» même lointainement.. les Chinoises ont-elle tant d’occasions ou d’obligations à «s’habiller» ?
Pour ce qui est de la tenue de journée des jeunes chinoises, à leur façon, la tendance est plutôt japonisante : jupe courte, chaussettes ou bottes, blouson, le tout coloré si possible avec un mélange de carreaux et de fleur, paillettes, perles, un peu de «grunge/chic»… elles sautent directement de la case «kitch ringard propret/unisex» au «kitch branché» ce n’est pas encore le «kitch décalé» de chez nous, pas assez de recule sur la mode, sûrement, mais elles y viennent vite!!
Tout le long de cette longue avenue, des panneaux lumineux publicitaire sur des arceaux..
Le lendemain matin, balade dans le quartier de Yuyan garden, un jardin de mandarin magnifique, perdu au milieu d’un quartier pseudo traditionnel, en fait à l’Architecture chinoisante, autour d’une maison de thé sur l’eau, le tout très touristique à la bonne saison… hors cette période, le coin reste sympa et pittoresque….
La première cour du temple bouddhiste..
La première salle.
Les petites loupiotes rouges sont autant de vœux, les chinois achètent un petit Bouddha lumineux, et s’assure de sa protection. C’est le même système, à peu de chose près que les «Indulgences », chacun s’offre une protection selon ses moyens…
Travaux dans la deuxième cour du temple, ici les échafaudages sont en tubes de métal..
Arrière cour du Temple… j’aime beaucoup la façon dont les balaies sont mis à sécher !
Le Jardin Yuyan, l’automne.
Les allées sont en appareillage de galets, petites pierres, bout de tuile… c’est très travaillé, et très beau..
Contrairement à Canton ou Pékin, les maisons et immeubles anciens sont moins rasés actuellement, je suppose que Shangai s’étant développé bien avant le reste de la Chine, tous les changements urbains traumatisants ont déja été fait…
Vue d‘ensemble.
14:35 Publié dans shanghai | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Voyage, photos, Chine, Shangai, carnet de voyage, journal intime | | Facebook
11/11/2005
Rue du Coq Français, Les Lilas
Simplement une vue d'une réalisation récente, une maison de ville située rue de Coq Français aux Lilas, dans le neuf cube dont on parle tant en ce moment. Il s'agit d'une extension et surélévation, la maison ainsi transformée n'ayant plus rien à voir avec l'ancienne (globalement seul le rez-de-chaussée a echappé à la démolition). Une des caractéristiques particulières de ce projet a été la mise en oeuvre d'un système d'eau chaude solaire avec un rendement intéressant, ce qui n'est pas encore très fréquemment utilisé en Ile-de-France. En amont du projet, il s'agissait d'appréhender les qualités évidentes de ce "fatras" urbain, d'apprécier la diversité des typologies architecturales, la sinuosité du tracé historique de la rue, son etroitesse agrémentée de larges ouvertures offrant des vues sur d'autres secteurs de la ville, de reconnaitre les mixités sociales et fonctionnelles qui subsistent encore dans ce secteur typique des anciennes banlieues ouvrières. Après cette analyse, le travail de l'architecte relève du choix d'un positionnement, tout en restant à l'écoute des attentes d'une famille de 5 personnes. Il s'agissait dans le cas présent de participer à la diversité urbaine en y ajoutant une construction bénéficiant d'une image forte. Cette expérience fut riche en échanges d'idées et en rapports humains. Au delà de cette réalisation, j'entretenais depuis longtemps un rapport affectif avec cette rue. Ma fille y est née il y a quelques années de cela, et en face de la maternité se situe une petite salle de spectacle nommée "Le Triton" qui dispose d'une programmation Jazz de très bonne tenue. Nous y avons récemment vu Hadouk Trio. Ce groupe atypique aux références musicales éclectiques mérite bien ce petit rien de publicité. Leur musique accompagnera désormais chacun de mes pas dans la rue du Coq Français.
Thierry V.
19:00 Publié dans Architecture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Artiste, photos, Architecture, Les Lillas, Maison de ville | | Facebook