Balade en ricksshaw, à Bangalore.

Petite balade à Bangalore, en ricksshaw (phonétiquement) qui est le moyen de transport du genre "taxi" pas cher trés répendu en Inde, comme les touktouks en Thaïlande, les pousse-pousses en Chine ou au Vietnam...

Je monte dans un rikchot, enfin....car en fin d'après-midi, il faut se battre pour en attraper un.

Le chauffeur se nomme lui-même: "Babou", surnom courant, amicale et respectueux. Babou a un superbe ricksshaw rutilant et tout propre, décoré à l'intérieur comme une diligence dans les westerns: velours bleu nuit faisant des volutes, et petits bouts de miroir incrustés....mais impossible de lui rendre justice en photo, quel domage!!!

Nous sommes déjà coincés dans les embouteillages.

Bangalore est surtout connue comme étant la "silicon valley" de l'Inde, mais cette banlieue rutilante est trop loin, et m'intéresse moins que la ville, là ou les gens des classes moyennes habitent.

L'Inde est la plus grande démocratie, et au 4ème rang mondial, nous dit-on... (le 4ème rang de quoi?? et ne parlons pas du sort réservé aux femmes....) la classe moyenne grossit trés vite, et ça, c'est un vrai signe de démocratie.......

Une rue commerçante:

Le soir tombe vite....

Les rues sont trés polluées, trés poussiéreuses.... ça pue.... une odeur spéciale, et j'aime ça.

J'aime à chaque fois retrouver cette odeur de rues d'Orient, de Moyen-Orient, car ce n'est pas vraiment la même plus à l'est. Ce n'est pas juste de la pollution et de la poussiére, c'est plus: la terre sableuse, les poubelles/décharges, les épices, qui imbibent tout: les vètements, les cheveux, la peau, et cette sensation de respirer quelque chose.......faire attention à ne respirer que par le nez, être obliger de plisser les yeux à cause de ce nuage sale à travers lequel on marche.........L'odeur d'Alep, des faubourgs d'Eyub à Istanbul, le Caire.......

Et puis je rentre.... Embouteillage du soir...

j'ai quand même réussit à prendre 2 photos qui m'ont semblé "typiques":

une belle voiture, je la trouve trés british, on en voit pas mal en Inde de ces vieilles jolies voitures, mais celle la est en bon état !!

et une femme, sûrement là devant le magasin "d'état", pour attirer le client et le rare touriste : bien sur je n'ai pas résister!!

V.V

Shangai 2

 

Le Bund. Il s’agit d’une promenade ouvrant une perspective sur le fleuve « Huangpu». Dans notre dos, la ville historique, les immeubles des anciennes concessions et autres comptoirs étrangers, zone urbaine en plein mutation (comme la plupart des grandes villes en chine). En face, Pudong, zone urbaine en pleine création. De cette partie ultra moderne de la ville rien n’émergeait il y a encore 12 années, juste des rizières et quelques ébauches d’agglomérations éparses et ancestrales. Le fleuve y est maintenant bordé de buildings ostentatoires à l’effigie des grandes marques internationales. Au-delà du fleuve, Pudong s’étend sur 30 kilomètres jusqu’à l’aéroport international construit par ADP.

A Shangai, cela s’explique simplement par une croissance annuelle de plus de 15 %.

Un autre constat intéressant : La grande majorité des touristes en chine sont des chinois. Le tourisme s’est énormément développé lorsque les autorités ont abandonné les 2 courtes périodes annuelles pour l’ensemble du pays pour des semaine de vacances mieux réparties dans l’année. Et faciliter les déplacements (amélioration des transports) des personnes à l’intérieur du pays.

 

 

Néanmoins, avant même d’essayer d’analyser un minimum cette situation, comment ne pas songer à cette publicité d’une ville en hyper-évolution le long d’un spot de 30 secondes, ce terminant par l’inévitable « Game Over ». Comment ne pas se remémorer les propos d’Albert Jacquard fustigeant notre « bonne croissance » européenne à 3 % les meilleures années, et ses conséquences inéluctables sur l’état de la planète à moyen terme. Difficile de rattacher l’évolution rapide de cette ville à un quelconque modèle de développement urbain. L’idée affleure que l’augmentation de la vitesse par nature génère la perte de contrôle, l’emballement, le déraillement. Il s’agira un jour ou l’autre d’éviter l’infarctus. Sans forcément partager le catastrophisme d’un Paul Virilio, je n’arrive pas à me défaire d’une certaine forme de scepticisme.

 

Au delà de l’hyper-modernité de la ville, impossible de ne pas ressentir la puissance du fleuve, sa présence et ses usages séculaires. Les convois de péniches d’une autre époque….au même moment des flux incessants d’automobilistes naviguent à raz de tours en construction et à hauteur d’étages de bureaux en suractivité.

 

 

Moins de vélos, trop dense, trop dangereux. Toutes les grandes villes de chine sont en train de perdre le vélo. Sur un intervalle de 2 années, la différence est flagrante. C’est dramatique tant en terme de déplacement (des bouchons énormes et permanents) qu’en terme de pollution. Et il est surtout affligeant de constater que ce type de développement urbain à grande échelle reste centré sur le déplacement individuel en automobile, là où justement il y avait un modèle à créer pour le siècle à venir et pour la planète entière.

 

 

Thierry V.

Petite balade à Pekin

Petite balade à Pékin.

Vue Pittoresque

Une statue, dans les environs de la place Tienanmen j’imagine le titre : «le bond en avant»…
J’aime bien ce genre de statuaire, pour nous à la fois, caricatural et allégorique, mais au moins le message est clair. Ici on voit différentes ethnies rassemblées derrière le chef qui montre, l’avenir radieux, ou la lune ?
De plus les femmes y sont représentées autant que les hommes, et traitées avec égalité ; en effet ici les femmes travaillent dans les usines ou sur les chantiers aux mêmes conditions que les hommes. En résumé: elles ont gagné les inconvénients sans aucun avantage.
Pour être plus positive, il faut remarquer qu’en Chine comme dans d’autres pays asiatiques, une femme seule peut se promener ou bon lui semble, à n’importe quelle heure, et être envisagée comme un humain normal, à part entière… Cela reste assez rare, en fin de compte, et révèle quand même qu’elles ont ici des droits, dailleurs vu de l'exterieur quand on se baladent dans les grandes villes, les jeunes femmes ont l'air bien plus épanouies que les femmes japonnaises, par exemple …

Dans les Hutongs (anciens quartiers de maisons traditionnelles) au alentour de la cité, des petites rues, des échoppes, on peut encore y trouver des criquets en cage.

Pas trop loin de la cité interdite, la rue des magasins d’instruments musicaux.

Malgré le froid, des gens jouent au GO.

Retour vers les avenues commerçantes, on peut dire qu’ici cette expression est un pléonasme: toutes les avenues, les rues sont «commerçantes»,

les chinois donnent l’impression d’une fébrilité à consommer, à commercer !!!

A chaque coin de rue, des énormes bâtiments en construction, qui s’élèvent sur les ruines des Hutongs…

Bien sur c’est regrettable de perdre ainsi l’identité de la ville, mais, hormis ceux qui sont conservés et réhabilités autour de la Cité interdite, les Hutongs sont surtout jolis en photos, en vrai ce sont des labyrinthes de ruelles insalubres et maisonnettes sans eau ni chauffage, des toilettes publiques sont disposées aux entrées des hutongs

En face du musée des Beaux Arts, les magasins dans lesquels les étudiants viennent se fournir en matériel, à l’entrée d’un Hutong…

la sortie...

Véronique V